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centrale nucléaire - Page 12

  • La centrale de Fessenheim doit être arrêtée définitivement

    La plus vieille centrale nucléaire de France encore en service se situe à Fessenheim, en Alsace. Les militants écologiques locaux, les pays voisins et le bon sens demandent l'arrêt définitif de la centrale. Ce fut une promesse de François Hollande, mais elle tarde à être mise en œuvre.

    De nombreux incidents ont émaillé l'exploitation de cet établissement ces dernières années, et le vieillissement des différents composants ne peut qu'augmenter le risque d'un accident grave.

    Un récent contrôle de l'Autorité de Sûreté Nucléaire ( ASN ) a révélé une anomalie liée à la fabrication d'un élément majeur par l'usine Creusot Forge d’Areva. C'est la découverte d'anomalies sur la centrale EPR de Flamanville qui a mis en évidence des dissimulations de malfaçons dans cette usine dédiée en grande partie au nucléaire.

    L'ASN déclare que si elle avait eu connaissance à temps de ces anomalies, elle n'aurait pas autorisé la poursuite de l'exploitation de Fessenheim dès 2012.

    Une telle accumulation de problèmes et de dissimulations conforte notre conviction que la fermeture de Fessenheim est une nécessité urgente.

    Voici le communiqué de l'ASN :

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  • Fessenheim : EDF fait de la résistance. Ça vous étonne ?

    Communiqué de presse du Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la plaine du Rhin, Stop Fessenheim, Stop Transports Halte au Nucléaire, Collectif Les Citoyens Vigilants des environs de Fessenheim, d’Alsace nature avec le soutien du Réseau "Sortir du nucléaire" - 16 juin 2016

    Selon Le Monde, repris par d’autres médias, EDF se refuserait à déposer le dossier de fermeture de la 9044c9f1e98ab6b653e793a0845c304b.pngcentrale de Fessenheim avant la fin juin 2016, ainsi que le lui avait demandé - fort mollement il est vrai - Ségolène Royal, par deux lettres de février et mai 2016.

    A vrai dire, nous ne sommes pas étonnés. Depuis l’élection de François Hollande, nous assistons à un jeu malsain, entre les promesses répétées par les différents ministres de l’environnement ou le cabinet du Président, et l’inertie - voire la complaisance - du gouvernement tout entier vis-à-vis des nucléocrates de tous bords.

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  • Nucléaire: toute la population belge recevra des pilules d'iode

    Dans notre note du 28 avril, nous avons publié la réaction du réseau "Sortir du nucléaire" à l’élargissement des PPI ( Plan Particulier d’Intervention). Le passage de 10 à 20 Km de la zone  de protection des populations autour des centrales nucléaires est dérisoire : avec un vent faible de 20 Km/heure, ces 10 Km supplémentaires sont franchis par un nuage dangereux en 30 minutes. Rappelons une fois de plus que l'efficacité de l'Iode nécessite une prise avant tout contact avec une contamination radioactive.

    Le raisonnement tenu par les autorités sanitaires belges est plus cohérent : Elles viennent d'élargir la zone à 100 Km, soit la totalité du pays. Si l'efficacité de l’Iode est loin d'être totale (il existe d'autres  sources radioactives libérées lors d'un accident nucléaire), cette mesure donne plus de chance de protection à la population belge, et permet de faire émerger une attitude plus globale de réflexion sur le nucléaire, ses dangers et les possibilités de s'en protéger. En sachant que la meilleure protection restera toujours l'absence de centrale nucléaire.

    Voici ce que disent nos voisins belges, d'après DH.be (extraits)

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  • Élargissement des PPI : en plein anniversaire de Tchernobyl, Ségolène Royal se contente de jeter des miettes !

    Communiqué  du réseau "Sortir du Nucléaire" le 26 avril 2016.

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    En élargissant le périmètre des Plans Particuliers d’Intervention [1] à 20 km, Ségolène Royal a consenti un "petit geste" dont on ne saurait se satisfaire. Le périmètre de 10 km était certes dérisoire, mais 20 km restent notoirement insuffisants. En plein anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl, Mme Royal oublie-t-elle que le nuage radioactif venu d’Ukraine a traversé toute l’Europe et n’a pas épargné la France ?

    Rappelons également que les PPI existants sont loin d’être opérationnels et que les exercices de crise qui se sont déjà déroulés se sont révélés de véritable fiascos, a fortiori lorsqu’ils impliquaient d’autres pays.

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  • Chute d’un générateur de vapeur de 460 tonnes à la centrale nucléaire de Paluel : le grand carénage vire au carnage

    Communiqué  du réseau "Sortir  du nucléaire"du 1er avril 2016

    Un générateur de vapeur de 460 tonnes est tombé de plus de 20 mètres à Paluel (Seine-Maritime), première centrale où est réalisé le "Grand carénage", programme de maintenance et de grands travaux prévus par EDF sur l’ensemble du parc nucléaire français. Comme le démontre ce nouvel accident, ces travaux sont une impasse dangereuse et inutile et une pure opération de communication destinée à faire croire à la possibilité de prolonger le fonctionnement des réacteurs. Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande l’arrêt du grand carénage, la fermeture des vieux réacteurs et une transition énergétique en urgence.

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  • EDF : la déshérence

    Article (extraits) tiré du site de Greenpeace

    Ce début d’année 2016 aura fait la preuve de la déshérence industrielle d’EDF et de l’impasse financière à laquelle mène la stratégie de l’entêtement nucléaire. Dernier épisode en date : la démission du numéro 2 du groupe pour désaccord sur Hinkley Point, le projet de construction de réacteur de type EPR au Royaume-Uni.

    Des surcoûts en pagaille

    La stratégie énergétique française est en capilotade. A chaque jour son lot de nouvelles annonces abracadabrantesques et de coups de théâtre qui témoigne de l’impasse économique dans laquelle EDF s’enfonce semaine après semaine.

    En décembre 2015, l’électricien a tout bonnement été sorti du CAC 40 tant les marchés sont devenus méfiants vis-à-vis de sa stratégie économique. Il faut dire que le titre subit une chute continue depuis plusieurs années : la valeur de l’action EDF a été divisée par 8,5 depuis 2008, passant de 86 € à 10 €  – une perte de valeur de plus de 136 milliards en sept ans. Rien que sur ces trois dernières semaines, l’État (actionnaire à 84,5 %) a perdu 600 millions d’euros. Belle réussite en matière de gestion économique.

    Au début de l’année, l’État a fait semblant de découvrir que le chiffrage du projet d’enfouissement des déchets nucléaires de Cigéo était très largement sous-estimé : 32,8 milliards selon l’ Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)  – mais ce sera plus encore selon l’ASN –  au lieu des 15 milliards prévus lors de l’évaluation faite en 2005. Dans le même temps, nous apprenions que l’État (les contribuables) devrait finalement mettre cinq milliards sur la table pour sauver Areva d’une faillite orchestrée par une poignée de dirigeants corrompus.

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  • En 2014, EDF a passé sous silence un "incident" grave à Fessenheim

    Communiqué de "Sortir du Nucléaire"

    En avril 2014, une succession d’"incidents" inquiétants, conduisant à la mise à l’arrêt de la centrale, s’est déroulée à Fessenheim dans un silence médiatique quasi total. Il a fallu attendre presque deux ans pour que cet événement révélateur de problème de sûreté criants sorte de l’ombre, la presse allemande s’en étant saisi.

    Une succession de dysfonctionnements inquiétants

    bc8c9aad4e4cbee6f229e663f7631a70.jpgLe 9 avril 2014, des agents chargés de remplir un réservoir l’ont laissé déborder. 3 m3 d’eau se sont alors déversés dans les étages inférieurs, aspergeant des armoires électriques et provoquant un court-circuit. Ce court-circuit a bloqué les systèmes de contrôle et obligé EDF à arrêter le réacteur en urgence. EDF n’a pas pu recourir aux mécanismes habituels, qui étaient apparemment indisponibles en raison des défauts électriques. Sans doute pour ne pas fragiliser la cuve, il n’a pas été envisagé de procéder à un arrêt brutal en laissant retomber automatiquement les barres de commande. EDF a donc été contraint d’arrêter le réacteur en injectant massivement dans l’eau de refroidissement du bore, substance qui a la capacité de freiner les réactions en chaîne.

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